Comment devenir artisan autoentrepreneur ?
Que vous soyez déjà sur le marché du travail ou encore étudiant, vous avez envie d’apprendre un métier manuel ? Devenir artisan du bâtiment et monter son entreprise, c’est possible ! Quelques clés pour bien penser votre (ré)orientation professionnelle et réussir votre installation.
Un artisan est un chef d’entreprise indépendant qui assure, seul ou avec son conjoint, la responsabilité de l’entreprise. Qualifié dans son métier, il est le dépositaire de nombreux savoir-faire transmis essentiellement par le biais de l’apprentissage.
Le chambre des métiers et de l’artisanat
Les métiers de l’artisanat du gros œuvre à la finition
- Électricien
- Couvreur
- Menuisier
- Maçon
- Peintre
- Terrassier
- Plâtrier
- Serrurier
- Plombier
- Chauffagiste…
En moyenne, le salaire d’un artisan à son compte dans le bâtiment est de 2 800 € net.
Se reconvertir dans l’artisanat du bâtiment
Entre formalités administratives et recherches de chantiers, devenir chef d’entreprise n’est pas une mince affaire ! Plusieurs étapes sont alors indispensables, parmi lesquelles :
- déterminer le métier d’artisan : pour choisir la formation adaptée, vous devez bien évidemment faire le choix d’un corps de métier spécifique ;
- obtenir une qualification professionnelle ou passer une validation des acquis professionnels (VAE) : il est impératif d’être diplômé pour exercer votre activité professionnelle ou de justifier de 3 ans d’expérience dans le métier concerné pour devenir artisan sans diplôme ;
- s’inscrire au répertoire des métiers : rendez-vous au centre de formalité des entreprises (CFE) de la chambre des métiers et de l’artisanat pour vous voir délivrer un numéro d’immatriculation (ou de SIREN) ainsi qu’un code APE par l’INSEE ;
- passer un stage de préparation à l’installation : il s’agit d’un stage obligatoire de 30 h qui vous prépare au rôle de chef d’entreprise (juridique, fiscalité, comptabilité…) ;
- choisir un statut juridique et nommer & domicilier votre entreprise ;
- souscrire aux assurances obligatoires : au lancement de votre activité, il est indispensable d’opter pour une assurance décennale, biennale ou responsabilité civile professionnelle ;
- ouvrir un compte bancaire : de préférence au nom de votre entreprise ;
- développer votre activité : il est temps de trouver vos premiers clients et pour ce faire, plusieurs moyens s’offrent à vous (site internet, réseaux sociaux, groupements professionnels…).
Les diplômes pour devenir artisan
Vous avez le choix : certification d’aptitudes professionnelles (CAP), brevet d’études professionnelles (BEP) ou contrat en alternance. Diplôme que vous pouvez ensuite compléter par une mention complémentaire (MC) puis, un brevet de professionnalisation (BP).
L’ensemble peut être préparé en centre de formation d’apprentis (CFA) ou dans un Greta. Les branches professionnelles proposent également des certification de qualification professionnelle (CQP) de niveau CAP, en 1 an.
Enfin, les universités – créées par les chambres de métiers et de l’artisanat – offrent des parcours de formation sur-mesure : du CAP au bac + 5 ; pour devenir un professionnel du bâtiment.
Selon votre âge, ces formations sont accessibles :
- en contrat d’apprentissage,
- en contrat de professionnalisation.
Si vous avez plus de 26 ans, n’hésitez pas à jouer la carte de la maturité !
Articonnex soutient les artisans du bâtiment
Avant de vous lancer dans une formation, rencontrez un professionnel pour bien connaître le quotidien du métier d’artisan du bâtiment peut s’avérer être une excellente idée. Pour aller plus loin, vous pouvez même devenir technicien en valorisation des ressources du bâtiment !
En tant que plateforme de réemploi des matériaux de construction, Articonnex a crée une communauté d’artisans prêts à vous soutenir.
À ce titre, la marketplace est en échange permanent avec les acteurs de l’économie circulaire ; l’occasion parfaite pour se créer un réseau professionnel.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter ou rendez-vous directement sur Articonnex.com.
Image à la une : source © NeONBRAND sur Unsplash
bonjour,
Un article intéressant, toutefois vous écrivez : « En moyenne, le salaire d’un artisan à son compte dans le bâtiment est de 2 800 € net. » j’aimerais bien connaitre la base de calcul de cette moyenne car, sauf erreur de ma part, c’est très variable d’un métiers à un autre et surtout pas dans les trois premières années.
vous avez omis l’aspect réseau dans votre description, et l’importance d’être bien entouré, bien accompagné sur les points que l’on maîtrise moins. il ne suffit pas d’être expert dans un métiers pour être chef d’entreprise, qui plus est si celle si est employeuse de personnel.
Vous n’abordez pas non plus la nécessité d’avoir une connaissance transverse des métiers du bâtiment. il ne s’agit pas de faire seulement de la plomberie ou de l’électricité ou autre maçonnerie mais de réaliser un ouvrage dont ces postes sont des composants comme d’autres avec leurs interactions. La formation est alors un atout indéniable trop vite abordé sous la rubrique « quel diplôme ».
il y a une différence entre vouloir et être et aussi être chef d’entreprise et ne plus être salarié, ce qui est deux chose bien éloignées.
La première des choses est de bien se connaitre soi-même pour pouvoir construire autre chose qu’un dépot de bilan, un divorce ou une dépression (DDD!)
belle journée
Bonjour, tout à fait d’accord avec le commentaire ci-dessus. C’est aussi pour cela qu’il existe une alternative à la micro-entreprise : les coopératives d’activité et d’emploi (CAE). Il en existe dans tous les domaines et y compris dans le bâtiment. Il existe aussi localement des réseaux d’accompagnements à la création d’entreprise qui peuvent être d’un soutien important en fonction de vos besoins (stratégie, communication, commercial, financement, etc…). En Loire-Atlantique ce réseau est: « Les Supporteurs de la Création », https://www.lessupporteursdelacreation44.fr/.
Bien cordialement.
Bonjour Jérémie,
Très bonne alternative ! Savoir s’entourer de personnes compétentes est bien évidemment un point clé de succès.
Bonne journée,
Bonjour Jean-noël,
Tout ce que vous soulignez enrichi en effet le discours. Merci à vous !
Bonne journée,