Mastic, enduit, silicone : quelles utilisations, quelle différence ?

Colmater une fissure, refaire les joints de votre carrelage de salle de bain ou de votre plan de travail de cuisine, reboucher une fuite en urgence… Ce sont des petits travaux de rénovation qui vous attendent si vous avez le plaisir d’être propriétaire ! Au rayon bricolage, vous trouverez mastics, enduits et silicones. Devant cette multiplicité de produits, voyons ensemble lesquels choisir selon la situation !

Le mastic acrylique

Outil incontournable du bricoleur amateur, le mastic acrylique est utilisé pour combler des brèches, dissimuler des raccords ou réaliser des joints, en finition intérieure. Ses avantages principaux :

• Il est facile à appliquer, certains modèles sont vendus avec des pistolets extrudeurs à cartouches, ou vous pouvez utiliser une simple spatule ;
• Il est incolore, ce qui permet de passer inaperçu ;
• Vous pouvez même peindre par-dessus, un atout esthétique important en rénovation ;
• La substance adhère à n’importe quelle surface.

Vous pouvez l’utiliser de mille manières au sein de votre maison :

• boucher des fissures,
• calfeutrer une porte ou une fenêtre,
• masquer un raccord entre 2 matériaux,
• faire la jonction entre le mur et le plafond,
• encadrer les fenêtres pour bien les isoler.

Ses points négatifs à retenir :

• ne pas utiliser en extérieur car résiste mal aux UV et aux intempéries,
• déconseillé dans les pièces humides,
• souplesse et élasticité moindre que son homologue le silicone.

Le silicone

Le silicone est également le meilleur ami du bricoleur du dimanche, puisqu’il sert essentiellement à la rénovation ou l’aménagement de salles d’eau de par ses propriétés d’étanchéité. On l’apprécie sous la forme de cartouches à assembler avec un pistolet extrudeur afin de faciliter son utilisation sur de longues surfaces. On retrouve ce produit de couleur blanche ou translucide dans la plupart des cas.

Le silicone, contrairement au mastic, ne craint pas l’eau. On l’utilise donc beaucoup pour faire les joints sanitaires :

• dans la cuisine, entre évier et plan de travail,
• dans une salle de bain pour assurer l’étanchéité entre la faïence et le receveur de votre douche ou votre baignoire,
• dans les toilettes,
• pour calfeutrer une porte dans le cas d’un système coupe-feu,
• ou encore entre des dalles de carrelage, empêchant l’humidité de s’y installer.

Ses avantages :

• peu sensible aux UV, aux intempéries, et aux températures extrêmes,
• peu inflammable,
• peut être utilisé en urgence lors de fuite de robinetterie ou dans la salle de bain, le temps de séchage étant court,
• permet la fabrication de joint souple et élastique,
• adhère bien aux surfaces.

Son seul défaut : ne peut être peint.

2 types d’enduits : lissage et rebouchage

L’enduit de lissage

Lorsque vous arrachez un papier peint, il est possible que du plâtre parte avec. Si voulez repeindre par-dessus, il va falloir lisser le mur, pour un résultat impeccable.

Dans ce cas, on utilise de l’enduit de lissage afin d’éliminer les défauts du mur. On l’appelle aussi enduit de finition, car c’est celui que l’on utilise lorsque le plus gros du travail a été réalisé et que les imperfections font entre 1 et 2 millimètres.

L’enduit de rebouchage

Si vos murs ont des défauts importants, que seul l’enduit de lissage ne pourra colmater, il faut passer à la vitesse supérieure. L’enduit de rebouchage permet de réparer des fissures ou des trous d’une taille supérieure à 2 ou 3 millimètres.

Image à la une : © klimkin via Pixabay