Les matériaux du bâtiment ont aussi le droit à une deuxième vie

Publié le 29 octobre 2020 par Sarah

L’économie circulaire s’installe et se démocratise peu à peu dans notre quotidien : dans l’habillement (Vinted), la décoration, l’électronique, l’alimentaire (To Good To Go). Ce que l’on sait moins, c’est que cette démarche se développe aussi dans le bâtiment. Nous passons en revue avec vous les fondements de cette économie.

Se détacher de l’économie linéaire

Ancrés dans les traditions d’industrialisation, nos usages quotidiens et professionnels du réemploi se sont peu à peu essoufflés, et nous suivons généralement le schéma de l’économie linéaire.

Le constat est simple, chaque produit est destiné à une utilisation unique, soit une seule vie et est ensuite substituable par un autre matériau neuf.

Secteur du bâtiment : Économie linéaire

Vers une économie circulaire

L’économie circulaire nous démontre que tous les chemins ne mènent pas systématiquement à la benne ou l’enfouissement, et cela ne date pas d’hier. Il est cependant important de noter qu’elle ne modifie pas la finalité de vie des matériaux qui seront tôt ou tard transformés, totalement inutilisables et donc des déchets. Cependant, elle permet de prolonger la durée de vie et d’utilisation d’un matériau encore en état, tout en évitant la création d’un matériau neuf, et toutes les étapes qui lui sont inhérentes, de l’extraction des matières premières, son transport, son traitement et sa transformation.

L’objectif est de boucler la boucle, et d’utiliser les matériaux pour leur durée de vie maximale, et pas seulement après leur première utilisation.

À terme, opter pour les solutions de l’économie circulaire, notamment le réemploi, permettrait de :

  • Réduire l’extraction de ressources et le gaspillage de ces dernières
  • Réduire les 46 millions de tonnes de déchets liés au secteur du bâtiment
  • Réduire les émissions liées au transport des matériaux
  • Favoriser l’économie locale et collaborative

Cela aura des répercussions positives sur notre environnement, tout en favorisant l’emploi local.

Le réemploi : Concrètement ça donnerait quoi ?

Le bois est un très bon exemple de matériaux à réemployer. Utilisée pour réaliser des charpentes, du parquet, de la menuiserie, cette matière première à une durée de vie extrêmement longue. Ainsi, sur un chantier destiné à être démoli ou rénové, le parquet est déposé proprement. Les planches peuvent être ensuite amenées à être traitées et remises en état, puis réinstallées sur un nouveau chantier.

Schémas cas concret réemploi d'un parquet
Cas concret : Réemploi d’un parquet

Le réemploi offre l’opportunité de bénéficier d’un parquet d’exception, noble et parfois centenaire, à un prix avantageux, près de chez vous, et qui n’aura pas fait le tour du monde. Vous contribuez aussi à limiter l’extraction à la source de matières premières, et les émissions liées à leur transport.

Économie circulaire : Quelles autres solutions ?

Le réemploi est une démarche qui demande pour certains matériaux, un traitement ou une remise à neuf. Évidemment, il est important d’identifier les matériaux en clin au réemploi après une première utilisation, selon son état d’origine, l’environnement auquel il était exposé, et son entretien.

D’autres solutions parallèles au réemploi sont envisageables, et substituables à l’achat systématique de matériaux neufs, ou la mise à la benne. À noter qu’à partir de l’étape du recyclage, soit au moment d’être jeté ou trié dans une benne, le matériau devient un déchet, sans possibilité de retour en arrière.

Hiérarchie du traitement des matériaux

Spécialisé, en autres, dans le réemploi de matériaux de construction, Articonnex accompagne tous les professionnels du bâtiment dans leurs projets, et dispose des services adaptées à leurs besoins. Ensemble, notre mission est de favoriser le réemploi et de contribuer à la diminution des déchets du secteur du bâtiment.

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